De quelle manière les maras s'imposent-ils dans la vie économique du San Salvador?
Le coût des Maras.
Moyens mis en œuvre du San Salvador pour la répression des maras.
La « Mano Dura » (ou « main dure »).
En 2003, le gouvernement du San Salvador répond à l'accroissement de la crise des gangs en adoptant des Lois Anti-Maras. Ces lois sont dédiées aux mareros qui ont une appartenance à un gang criminalisé comme une «association illégale».
Tous ceux qui communiquent ou s'identifient eux-mêmes comme des mareros par le biais de signes ou de tatouages pouvaient recevoir une peine de 60 jours en prison. Néanmoins, ces lois durèrent moins d'un an, puisque la Cour Suprème du San Salvador a déclaré que la « Mano Dura » était anticonstitutionnelle.
Peu après ça, le gouvernement du San Salvador a mis en place la « Super Mano Dura » (= « La Main Super Dure), un plan intégral pour négocier agressivement avec les délinquants à travers une loi renforcée, pour fournir des préventions et des initiatives d'intervention.
D'après des statistiques officielles, la Mano Dura et la Super Mano Dura n'ont fait que renforcer la violence des gangs. Le Salvador a relever plus de 16000 meurtres entre 2003 et 2007. Par contre le recrutement dans les gangs a diminué après la mise en place de la Super Mano Dura. En effet la violence a tout de même augmentée, les gangs se sont orientés vers les homicides et le trafic de drogues et d'armes.
Le Bureau des affaires d'Amérique Latine et des Caraïbes a dit « Ironiquement, la Main Dure semble avoir renforcé les gangs et ils se regroupent pour lutter contre les efforts de la police. » Cela suppose que la dureté de la police du San Salvador est inefficace envers les activités des gangs.
Malgré ces critiques, le Président du San Salvador, Mauricio Funes est poussé à travers la nouvelle législation qui criminalise les membres de gang dans le pays. Cette poussée législative représente la réponse du Président au « Deadly June 2010 » attaques sur deux passagers d'un bus par des mareros de la Mara 18. Les critiques sur la législation « anti-gang » notent les similitudes frappantes entre les lois proposées et les lois de la Mano Dura (qui ont été jugées d'inconstitutionnelles par la Cour Suprême de Justice en 2004).
Avec le système carcéral Salvadorien déjà surpeuplé et envahi par des membres des gangs, ce n'est pas clair que la revitalisation de cette main dure est un pas vers la bonne direction. Comme les anciennes lois de la Mano Dura, la nouvelle législation anti-gang semble ignorer « la racine de cette épidémie de pandillas », entravant son potentiel impacte sur le recrutement des gangs dans le pays.